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Filiére céréales en Algérie

»  News   »  Publié le 30-06-2014  »  lu [ 5684 fois ]

Filiére céréales en Algérie

La production est marquée par une forte irrégularité

Les Algériens consacrent une part importante de leur budget à l’alimentation : 42% en moyenne en 2011 (contre 35% en Tunisie en 2005 et 17% en France en 2011). Comme dans tous les pays, cette part de l’alimentation régresse dans le temps en Algérie (45% en 2000) et on relève de notables différences entre les classes aisées (28%) et pauvres (54%), en 2011.

Cette année-là, les dépenses alimentaires ont atteint 1875 milliards DA, soit environ  (ONS, 2013), ce qui représente 48 650 DA par habitant. Les produits à base de céréales représentaient, en 2000, 25% des dépenses alimentaires des ménages. Le blé dur demeure la base de l’alimentation en Algérie (semoule, principalement, et pâtes). « On observe cependant une progression rapide du blé tendre (pain, biscuiterie, pâtisserie) avec l’occidentalisation du modèle de consommation. L’orge et le maïs sont destinés principalement à l’alimentation animale. Les disponibilités en céréales (ou consommation apparente théorique) s’élevaient en 2009 à 230 kg par habitant en Algérie (87% en blé) contre 206 en Tunisie et 175 au Maroc » souligne le document. La « transition alimentaire » marquée par une baisse (cependant lente) de la consommation de céréales au profit des produits animaux, de sucre et de corps gras s’observe en Algérie comme dans tout le Maghreb, expliquant en partie la montée rapide des maladies chroniques d’origine alimentaire. « Au sein des céréales, on observe une prépondérance de la semoule (38% des achats de produits céréaliers en 2000) et du pain (30%), les produits industriels (couscous, pâtes, biscuits et pâtisserie, 21%) sont en hausse et la farine (11%) en déclin » indique l’étude, citant les données de l’ONS de l’année 2002. Les céréales, socle historique de la diète méditerranéenne, occupent encore aujourd’hui une place prépondérante à la fois dans la production agricole et agroalimentaire de l’Algérie et dans la consommation alimentaire des ménages. Les céréales occupent environ 2,9 millions d’ha (moyenne 2000-2012), soit près de 35% des terres arables (23% en moyenne 2009-2011, mais avec des écarts importants : 14% en 2000, 42% en 2009, du fait de la pratique de la jachère). Leur production est pluviale (moins de 3% en irrigué) et majoritairement localisée en zone humide et sub-humide, dans le nord du pays. Les céréales concernent environ 590 000 producteurs (58% des exploitants agricoles). En Algérie, les exploitants agricoles (tous produits confondus,  sont majoritairement petits avec 717 000 exploitations de moins de 10 ha, soit 70% et 230 000 entre 10 et 50 ha, soit 23%. « On peut estimer que la moitié de la production de céréales en Algérie est réalisée par des exploitations de taille modeste (moins de 50 ha) »  relève le document.
 
En dépit d’indéniables progrès, les rendements céréaliers demeurent faibles et très irréguliers.
 
La production de céréales en Algérie est marquée par une forte irrégularité, elle-même conditionnée par les aléas climatiques.  Ainsi, sur les 40 dernières années, on enregistre un écart de 1 à 5 entre une année calamiteuse (9,7 millions de q en 1994) et une année d’abondance (52,5 millions de q en 2009). Cependant, les progrès technico-économiques, s’ils ne parviennent pas à stabiliser la production du secteur, ont permis de l’augmenter significativement : la moyenne décennale a ainsi presque doublé entre 1981-90 (18,2 millions de q) et 2001-2010 (34,9 millions de q), avec une progression régulière qui a permis d’accompagner la progression démographique (de 19 à 38 millions d’habitants entre 1980 et 2012). La production moyenne de céréales des 5 dernières années (2008 à 2012), qui a légèrement dépassé 32 millions de quintaux selon la Fao,  est constitué de  19 millions quintaux  de blé (60%) et 13 millions quintaux d’orge (40%). La production de blé se répartit entre blé dur (70% en 2012) et blé tendre (30%), avec une importante variabilité interannuelle. Le blé dur reste ainsi la céréale prépondérante en Algérie. Généralement bien adapté aux conditions locales, sa production progresse au même rythme que celle du blé tendre (+47% entre les moyennes quinquennales 2000-2004 et 2008-2012), contre+ 84% pour l’orge, qui reste plus importante que le blé tendre, à plus de 13 millions de quintaux en 2008-2012, contre 8 pour le blé tendre et 19 pour le blé dur. En dépit d’indéniables progrès, les rendements céréaliers demeurent faibles et très irréguliers : 13,5 q/ha pour le blé en moyenne sur 2001-2010 (le blé dur, mieux adapté aux conditions agro-climatiques locales bénéficie de rendements sensiblement supérieurs à ceux du blé tendre) et 13,2 pour l’orge, ce qui se situe loin derrière la productivité des pays méditerranéens de l’Europe et s’explique à la fois par des causes naturelles (sol et climat), techniques (semences, pratiques culturales) et humaine (organisation et formation des producteurs). On note par ailleurs en Algérie une forte « régionalisation » des conditions de production et donc des niveaux de récolte contrastés d’Est en Ouest, la même année.
 
La collecte de céréales en Algérie est très fluctuante et faible.

La collecte de céréales en Algérie est très fluctuante et faible. Elle représente, pour le blé dur en moyenne 46% de la production estimée entre 2000 et 2008, avec un minimum de 19% (en 2007) et un maximum de 52%. Pour le blé tendre, les chiffres sont respectivement de 48% (moyenne), 14% (minimum en 2005) et 63% (maximum en 2000). Pour l’orge : 13% (moyenne), 2% (minimum, 2000, 2001, 2005) et 16% (maximum, 2004). Ces taux traduisent plusieurs phénomènes : les imprécisions sur l’évaluation de la production, l’importance de l’autoconsommation (humaine ou animale) en zones rurales, l’ampleur des pertes au champ et post-récolte, l’attitude opportuniste des producteurs en fonction du prix sur les marchés parallèles. L’industrie des céréales est de loin la première branche de l’industrie agroalimentaire algérienne. Elle a connu, depuis une vingtaine d’années, un ample mouvement de libéralisation, qui place aujourd’hui le secteur privé largement devant les entreprises publiques (ERIAD), avec 80% des capacités de trituration et la quasi-totalité de la 2e transformation. La première transformation comporte 338 minoteries (dont 18 au sein des ERIAD qui assurent 18% de la production de farine) et 167 semouleries (dont 18 dans les ERIAD, avec 17% de la semoule produite). La capacité totale de trituration est de 10 millions de quintaux/an, utilisée à 55% dans le secteur privé et 45% dans le secteur public, ce qui grève la rentabilité et la compétitivité des unités industrielles. La deuxième transformation (pâtes alimentaires, couscous, biscuiterie) compterait aussi environ 250 PME. Sa rentabilité est bien plus élevée que celle de la minoterie-semoulerie. La boulangerie demeure un secteur très artisanal, avec environ 12 000 établissements. La fédération nationale des boulangers affiliée à l’UGCAA constitue un lobby influant en Algérie comme dans tout le Maghreb en raison du caractère symbolique du pain. La première boulangerie industrielle est en cours de construction sur le site de l’ERIAD Corso (contrôlé par le groupe Benamor), dans le cadre d’un partenariat entre le groupe Benamor et l’équipementier français Mecatherm.


Source : http://www.transactiondalgerie.com/


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