Partenariat algéro-chinois

Lors d’une rencontre avec le président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), Boualem M'rakech, l’ambassadeur a indiqué qu’il a un message à transmettre aux hommes d’affaires algériens. «Nous voulons travailler ensemble et gagner ensemble, nous encourageons notamment les investissements.» Le marché algérien caractérisé par un grand potentiel intéresse les entreprises chinoises selon le diplomate nouvellement installé dans ses fonctions. De son côté, M. M'rakech a relevé l'importance du partenaire chinois et a plaidé pour un partenariat mutuel et bénéfique pour les deux parties. «Nous devons diversifier notre partenariat et la Chine est un grand pays avec qui nous devons coopérer», a-t-il dit, rappelant qu’il faut que «ce partenariat soit bénéfique pour les opérateurs des deux pays». Le président de la CAP a souhaité développer les échanges entre les deux pays au-delà des liens commerciaux et promouvoir des relations de partenariat basées sur le transfert des technologies, du savoir-faire et de la formation de la ressource humaine. Selon lui, des secteurs stratégiques avaient été identifiés pour concrétiser des projets communs notamment dans le bâtiment, les travaux publics et hydrauliques (BTPH), ainsi que celui des industries manufacturières. M'rakech a appelé, d'autre part, à une meilleure mise en œuvre des textes de loi régissant l'investissement en Algérie. Il estime «le problème en Algérie n'est pas dans les lois mais dans leur application et suivi». En 2013, la Chine était le premier fournisseur de l’Algérie avec 6,82 milliards de dollars d'exportations (+14,33%) -devançant ainsi pour la première fois la France qui occupait la tête du classement des principaux fournisseurs du pays pendant des années- et son dixième client avec des exportations algériennes de 2,1 mds de dollars en baisse de 16,10%, selon les chiffres des Douanes algériennes.