BEA

Articulée autour d’une série d’actions ciblées, cette stratégie porte sur la rénovation, la réhabilitation et la modernisation  des agences. Une entreprise qui prévoit un déploiement de son réseau d’agences pour un meilleur rapprochement avec le client et pour être au diapason des nouvelles exigences technologiques. Cette démarche a requis, dans le sillage de la réforme financière en cours, « une mise à niveau de ses structures opérationnelles ainsi qu’une diversification originale de ses implantations tant au plan géographique que professionnel ». Dans cette approche qui vise à projeter pleinement la banque dans le processus économique,  le réseau, ainsi « segmenté en agences spécialisées (agences corporate, agences universelles, agences particuliers/ménages, agences sur sites industriels) » a opéré « un rapprochement significatif entre la banque et sa clientèle ». Et c’est dans la poursuite de ses objectifs visant un recadrement du rôle et des missions de la banque en conformité avec les attentes des opérateurs économiques, entreprises, et particuliers, que la BEA a mis en œuvre un ambitieux programme d’implantations nouvelles et de modernisation des structures existantes. « Ainsi, la concrétisation d’un large programme d’ouverture, de transfert et de délocalisation, de 26 agences d’ici à 2015, est en cours ». Pour le seul exercice 2014, plus d’une dizaine d’agences nouvelles viendront consolider le réseau actuel, en extension ou en densification. 

A ce titre, un déploiement d’agences est envisagé au niveau des grands centres urbains à même d’assurer un plus grand taux de bancarisation, et un service de proximité en faveur des particuliers et ménages ainsi que de la petite et moyenne entreprise locale. La BEA qui entend préserver sa position privilégiée sur la place bancaire affecte d’importants crédits pour le développement économique et social du pays. D’ailleurs, son plan d’action stratégique porte sur le financement de grands projets structurants par le biais de crédits consortiaux dont la banque est chef de file. La banque occupe également une place de leader dans le financement des projets liés aux énergies renouvelables et durables. Il faut dire que le développement de la BEA et sa modernisation  ne sont pas sortis du principe  de la stricte observation en matière de ratios de gestion et des exigences prudentielles en matière de supervision bancaire, ce qui lui a permis une marge de manœuvre importante   en matière d'engagements en direction du secteur économique, comme a tenu à le souligner, le PDG de la BEA.