« Un bilan positif »
Le bilan de la coopération entre l’Algérie et l’UE «est positif», telle est l’affirmation de Mme Navarro, chef des opérations de coopération à la Délégation de l’Union européenne, hier, lors d’une conférence de presse organisée à l’hôtel Sofitel à Alger, à l’occasion de la présentation des résultats de la coopération entre l’Algérie et l’UE.
Elle a indiqué que « depuis la signature de l’Accord de coopération l’EU a contribué à améliorer la sécurité sanitaire, alimentaire et phytosanitaire tout comme elle a aidé à préparer le plan national de l’eau et le plan de lutte contre les maladies non transmissibles ainsi que la réhabilitation des exploitations, où à introduire les programmes licence master doctorat en Algérie auxquels s’ajoutent les formations pour de milliers de cadres algériens dans les thématiques les plus variées ». De son côté, M. Audaz, responsable de la coopération avec la région Maghreb à la Commission européenne, a retracé les origines et les évolutions de la politique de voisinage de l’UE en focalisant sur la place prépondérante de l’Algérie dans ce contexte. Il y a lieu de souligner que selon le bilan de UE, dont une copie nous a été remise il est souligné que dans le cadre de la politique de voisinage à partir de 2014, une nouvelle période de perspectives financières de UE va démarrer et s’étendra sur 7 années, de 2014 à 2020. Le cadre de coopération pour les premières quatre années sera structuré par un document de programmation, actuellement en préparation, basé sur les objectifs de l’Accord d’association et financé par la nouvel instrument de voisinage (IEV), successeur de l’IEVP.
Concernant l’appui de la transition et au commerce, le document souligne que « cela constitue un axe essentiel de la coopération pour le développement en Algérie dans le cadre d’un modèle économique qui est encore largement dépendant des exportations d’hydrocarbures ». En 2014, il y a deux projets portant sur l’appui au développement social et économique local dans le nord-ouest de l’Algérie (PADSEL NOA) et l’action pilote pour le développement rural et l’agriculture. S’agissant de l’appui aux PME/PMI et la maîtrise des technologies d’information et de communication PME II, le gouvernement algérien a entrepris un ambitieux programme de réformes, appuyé par la mise en place de nombreux instruments de soutien au secteur des PME. Cet effort a été maintenu, par le lancement d’un vaste programme national d’accompagnement de la mise à niveau de 20.000 PME, d’un montant d’environ 4.5 milliards d’euro sur une période de 5 ans 2010/2014.
L’UE a soutenu ce processus en finançant un premier projet pilote (PME 1) avec une contribution d’un montant de 57 millions d’euro destiné à appuyer la mise à niveau des (PME/PMI). En ce qui concerne l’appui à la diversification de l’économie, notamment l’agriculture tourisme et agroalimentaire le document a souligné que « le montant globale est de 20 millions d’euro dont 17.5 million de contribution UE et la période de sa mise a niveau a débuté le mois de janvier 2011 au mars 2015 ».
S’agissant du transport, le bilan a relevé que le 1er programme de coopération a été financé à hauteur de 20 millions d’euro et a donné lieu à de nombreux résultats. Ce programme a pour objectif de mettre à disposition de l’administration du secteur des instruments et des outils et des pilotages sectoriels.Un des outils phares est le plan national des transports à moyen et long terme, outil de planification et de mise en œuvre de la stratégie sectorielle. En ce qui concerne le domaine de l’énergie, le bilan fait ressortir que l’Algérie est le deuxième fournisseur extérieur de gaz de l’Europe, incontestablement un partenariat stratégique de l’UE dans ce domaine, en particulier.