Importante Délégation économique grecque en visite en Algérie
Le marché algérien convoité par les Firmes internationales, Alger devient de plus en plus la plaque tournante des affaires et de partenariats dans la rive Sud de la Méditerranée. Bien entendu, le marché algérien le plus important dans la région de la Méditerranée en termes de projets annoncés par le gouvernement, dans notamment, le cadre des programmes quinquennaux de développement (2010-2014 et 2015-2019), est très convoité par les Firmes internationales. Mais le marché est libre, c’est aux hommes d’affaires algériens de tirer leurs épingles du jeu en termes de compétences et de savoir-faire. Ainsi, les délégations économiques étrangères en visite en Algérie se sont multipliées ces dernières années et surtout, en 2013 et 2014. Pour l’année en cours, plus d’une vingtaine de forums d’affaires ont été organisés entre les hommes d’affaires étrangers et leurs homologues algériens, soit à Alger, ou à l’étranger.
Outre les hommes d’affaires britanniques qui sont attendus ces jours-ci, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI), à sa tête un nouveau président et hommes d’affaires, Mohamed Laid Benamor, annonce une visite d’affaires en Algérie, d’une importante Délégation économique et commerciale grecque, conduite par la Fédération des industries helléniques (SEV). Et c’est pour la première fois, qu’ils vont rencontrer les opérateurs économiques algériens. Un Forum économique algéro-grec sera organisé, le 5 novembre prochain à l’hôtel Hilton d’Alger, pour tenter de dénicher de nouvelles opportunités d’affaires et de partenariats gagnant-gagnant, entre les deux pays méditerranéens.
Ce forum sera un espace supplémentaire pour des rencontres B to B, au profit des entreprises des deux pays activant dans les secteurs comme l’ énergie, l’hydrocarbure et infrastructure gazière et pétrolière, le génie civil, la construction et bâtiment, construction métallique et métallurgie, les matériaux de construction, travaux publics, produits agricoles, agro-industrie, équipements agricoles, industrie mécanique et machinerie, électronique, informatique, pharmaceutique et parapharmaceutique. Mais, il y a lieu de noter que l’économie grecque vient de replonger dans la crise, après les multiples tentatives de redressement par le nouveau gouvernement qui envisage de quitter la zone euro, pour équilibrer ses comptes. Selon les analystes, les perspectives de croissance pour l’année 2014 sont effectivement toutes pessimistes et négatives ; alors que le P.I.B. pour 2013 est de 4%, inférieur à celui de 2012. De fait, l'économie grecque se retrouve aujourd'hui amputée de pas moins de 25% de ses richesses, et de ses ressources et ce, par rapport au démarrage de cette crise. Comme solution, le gouvernement a osé cette année se tourner vers son secteur le plus viable, le tourisme, pour offrir ses plages aux investisseurs étrangers, sous forme de concession ou de vente.
Cette nation subit donc une authentique dépression, dont l'amplitude est proprement terrifiante, puisqu'elle se traduit par un taux de chômage officiel de 27%, dont 55% chez les jeunes ! La réalité est encore plus dramatique, puisque ces deux Grecs qui sont au chômage pour un seul qui bénéficie d'un emploi: ce ratio étant le plus élevé au monde. L'effort à fournir par les Grecs devrait donc être surhumain, si leur ambition est d'égaler ce ratio en vigueur, auprès des pays à croissance molle, comme la France. Et d’où son regard vers les pays de la rive Sud de la Méditerranée, dont l’Algérie est leader en termes de marchés et d’offres d’opportunités d’affaires, d’investissements et d’échanges commerciaux.