La réalisation des VRD est en cours
La bande végétale de protection de la nouvelle ville de Hassi Messaou, un contrat relatif à la réalisation de la voirie et des réseaux divers (VRD) de la nouvelle ville de Hassi Messaoud a été conclu avec un groupement d’entreprises algériennes, a-t-on appris hier à Oran du chargé de la gestion foncière et de marketing de l’établissement de la nouvelle «Oasis urbaine».
Le contrat a été conclu avec un groupement d’entreprises composé de Cosider, comme chef de file, Cosider Canalisation, Engcb (filiale de Sonatrach) et Kahrif, a précisé M. Nacim Rekhroukh, en marge du 5e Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable «ERA 2014». Une première bande de protection végétale composée de 60 000 palmiers et 60 000 autres arbres forestiers a été réalisée, a-t-il déclaré, soulignant que le projet de la nouvelle ville «sera un champ d’application exemplaire de solutions les plus avancées dans le domaine des énergies renouvelables et du solaire, conformément au programme national dans le domaine fixé par les pouvoirs publics». La nouvelle ville de Hassi Messaoud, qui s’inscrit comme ville d’appui au développement durable, devra accueillir une population de 80 000 habitants. Elle sera édifiée en dehors des zones de risques majeurs et des installations pétrolifères et gazières, a-t-il expliqué. En juin dernier, l’Établissement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (Evnh) avait signé deux contrats avec des groupements d’entreprises et de bureaux d’études publics pour la réalisation d’études d’exécution et de suivi des travaux de voiries et réseaux divers (VRD) de la future nouvelle ville. Totalisant un montant de près de 92 milliards de dinars, ces deux contrats ont été signés en présence du ministre de l’Énergie, Youcef Yousfi.
Le premier contrat concerne la réalisation des études d’exécution et des travaux de voirie et réseaux divers (VRD) de la ville nouvelle de Hassi Messaoud et de la zone d’activités logistiques (ZAL). Ce marché, dont de délai de réalisation à été fixé à 45 mois pour un montant de 90,68 milliards de dinars, a été attribué à un groupement composé de quatre entreprises publiques. Le second contrat porte, quant à lui, sur l’approbation des études d’exécution et de suivi, de contrôle et de coordination des travaux de VRD de la ville nouvelle de Hassi Messaoud et de la ZAL. D’un montant de 1,451 milliard de dinars pour un délai de 45 mois, ce marché avait été attribué à un groupement composé de trois bureaux d’études publics, à savoir la Société algérienne d’études d’infrastructures (Saeti, chef de file), la Nationale eau et environnement (NEE) et le Laboratoire des travaux publics sud (LTP sud). En outre, le processus de construction de la future ville nouvelle devrait s’échelonner dans une première phase sur deux étapes, selon le même document. La première étape s’étalera de 2014 à 2018 et comprend, notamment, la réalisation des travaux de viabilisation et des équipements permettant d’accueillir 45 000 habitants. La deuxième étape (2019-2020) verra l’achèvement de l’ensemble des équipements permettant de développer les capacités d’accueil de la ville nouvelle à environ 67 000 habitants.
La deuxième et troisième phases du projet (2021-2025 et 2026-2030) devraient permettre d’atteindre à terme une capacité de 80 000 habitants, a-t-on ajouté.Le Salon «Era 2014», qui a pris fin hier au Centre des conventions d’Oran Mohamed-Benahmed, a vu la participation de plus d’une centaine d’exposants nationaux et étrangers, dont notamment ceux d’Allemagne, Chine, Chypre, des Émirats arabes unis, de France, d’Italie, de Pologne d’Autriche et de Tchéquie. Le salon a drainé de nombreux visiteurs qui ont pu constater la présence de grands industriels du solaire parmi les exposants étrangers, et d’autres nouveaux, parmi lesquels des entreprises algériennes, dont Enie et Condor qui investissent dans les énergies propres pour une meilleure intégration du développement industriel durable dans le cadre des nouveaux défis. «Des entreprises algériennes consentent énormément d’efforts pour accroître leur compétitivité sur le marché local et commercialiser leur produit de qualité sur le marché international», a fait savoir un cadre d’une entreprise privée.
