L’Algérie classée à la
154ème place sur les 189 pays
Le rapport Doing business de la Banque mondiale pour 2015 vient de sortir. Sans surprise, l’Algérie se classe à la peu reluisante position de 154ème sur les 189 pays. Par rapport à 2014, notre pays recule de 7 positions, ce qui démontre que le climat des affaires en Algérie ne fait que se dégrader d’année en année.
le rapport constate que dans les régions du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, troublées par une instabilité politique les entrepreneurs locaux ont été confrontés l’année dernière à des situations difficiles. Alors que plusieurs pays ont amélioré l'environnement des affaires pour les entreprises locales - tels que les Emirats Arabes Unis, classés parmi les 10 économies qui ont progressé le plus cette année - le rythme des réformes dans la région a été relativement lent. « Doing Business 2015: au-delà de l’efficience » constate que 11 pays au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ont engagé des reformes dans au moins un domaine mesuré par le rapport en 2013/14: l’Algérie, le Bahreïn, Djibouti, la République arabe d'Egypte, la République islamique d'Iran, la Jordanie, Malte, le Maroc, la Tunisie, les Émirats arabes unis, la Cisjordanie et Gaza. Avec 55 pour cent des économies de la région ayant réformé la réglementation des affaires, contre 60 pour cent en Asie de l'Est et le Pacifique et 74 pour cent en Afrique Sub-Saharienne - les reformes engagées dans la règlementation des affaires restent limitées. Les réformes effectivement engagées ne touchent pas tous les domaines mesurés par Doing Business, tels que l'exécution des contrats et le règlement de l'insolvabilité. Le succès ou l'échec d'une économie dépend de plusieurs variables; parmi celles-ci, souvent négligés, sont les rouages qui soutiennent le développement de l'entreprise et les affaires », a déclaré Kaushik Basu, premier vice-président et économiste en chef de la Banque mondiale. « Par cela, j’entends les règlementations qui déterminent la facilité avec laquelle on peut créer une entreprise, la rapidité et l’efficacité avec laquelle les contrats sont exécutés, et la documentation requise pour le commerce, et ainsi de suite. Améliorer ces règlementations ne coûte presque rien, mais cela peut jouer un rôle transformateur dans la promotion de la croissance et du développement ». Depuis sa création, Doing Business a recensé plus de 2,400 réformes réglementaires facilitant la pratique des affaires. Ces efforts ont abouti à des résultats tangibles pour les petites entreprises partout dans le monde. L’année dernière, la plupart des réformes mis en oeuvre par les économies de la région étaient celles dans le domaine du commerce. L'Algérie et la Jordanie ont amélioré les infrastructures portuaires, réduisant ainsi les délais de traitement dans les ports terminaux, tandis que le Maroc a réduit le nombre de documents requis pour l'exportation. Ces réformes conduisent à des avantages tangibles pour les entrepreneurs. « Alors que l’instabilité demeure au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, plusieurs économies de la région ont fait des efforts notables pour améliorer l’environnement des affaires », a déclaré Rita Ramalho, auteur principale du rapport Doing Business du Groupe de la Banque mondiale. « Au cours de la dernière année, les Émirats arabes ont été le pays qui a amélioré le plus son environnement des affaires dans la région, et ce dans de multiples domaines couverts par le rapport, ce qui en fait l'un des 10 économies qui ont fait le plus de progrès dans le monde. Les Émirats arabes unis ont amélioré l'efficacité administrative de leur registre foncier, l'accès à l'information sur le crédit, et la protection des investisseurs minoritaires». Singapour est en tête du classement mondial sur la facilité de faire des affaires. La Nouvelle-Zélande; la Région Administrative Spéciale de Hong Kong (Chine); le Danemark; la République de Corée; la Norvège; les États-Unis; le Royaume-Uni; Finlande; et l’Australie suivent dans la liste des 10 premières économies ou l’environnement est les plus favorable aux affaires.
Environnement à la wilaya d'Alger
Aménagement en cours d'espaces verts au niveau de quatre axes routiers, une opération d'envergure pour l'aménagement d'espaces verts et la plantation de palmiers est en cours au niveau de quatre axes routiers à Alger, a-t-on appris hier auprés de l'Entreprise de développement des espaces verts d'Alger (EDEVAL).Selon le directeur de l'entreprise, Abdelkrim Boulahia, ces axes sont considérés actuellement comme "prioritaires" dans le programme tracé par l'EDEVAL pour l'aménagement d'espaces verts à Alger et la plantation d'arbres aux bords des voies rapides et principaux accès d'Alger. Il s'agit de l'accès est de la wilaya d'Alger via l'axe routier qui traverse l'Aéroport international d'Alger Houari Boumediene, l'accès ouest à partir de Tipaza via la voie rapide de Zeralda, la voie express qui traverse la station de transport urbain du Carroubier et l'accès sud d'Alger reliant la commune de Birkhadem à Birtouta. Cette opération s'inscrit dans le cadre du plan stratégique de développement de la ville d'Alger (2009-2029) qui accorde une grande importance à l'aspect esthétique de l'environnement notamment à travers l'aménagement d'espaces verts et la plantation d'arbres sur les bords des voies rapides. Il sera procédé dans ce cadre à la plantation de près de 3.000 palmiers à travers les différents axes routiers concernés, outre 116.000 arbrisseaux, ainsi que l'aménagement d'espaces couverts en gazon naturel sur une superficie de dix hectares, avec le recours à un système d'irrigation spécial pour leur entretien. Ce projet permettra de créer 250 nouveaux emplois notamment pour la plantation des arbres, sous la supervision de techniciens de l'EDEVAL et d'autres pour assurer l'entretien permanent et l'irrigation des nouveaux espaces verts aménagés. L'EDEVAL a consacré un stock préliminaire de 1000 palmiers, 45.000 arbrisseaux et 65.000 plantes ornementales pour cette opération, outre le recours aux pépinières privées pour l'acquisition de la quantité restante nécessaire à la finalisation de ce projet, a souligné la même source.
Hydrocarbures
Alnaft signe 4 contrats de recherche-exploitation avec des groupements internationaux, L'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT) a signé,hier à Alger, quatre contrats de recherche et d'exploitation des hydrocarbures avec trois groupements internationaux.Ces contrats concernent la recherche et la mise en exploitation des quatre périmètres de Timmissit, Tinhert Nord, M'sari Akabli et de Boughezoul, attribués par Alnaft en septembre dernier dans le cadre du 4ème appel d'offres pour les opportunités de recherche et d'exploitation des hydrocarbures. Représentée par le président de son comité de direction, M. Sid Ali Betata, l'agence Alnaft a, ainsi, signé deux contrats avec le groupement Enel-DragonOil pour la recherche et l'exploitation des périmètres de Tinhert Nord et de M'Sari Akabli, situés respectivement dans les régions est et ouest du Sahara. La partie Est du Sahara algérien est une zone qui recèle d'importantes réserves pétrolières et gazières, tandis que la région ouest saharien, peu explorée jusqu'à maintenant, est supposée contenir de grands gisements gaziers, selon les premières évaluations faites dans ce sens. Le troisième contrat relatif au périmètre de Timmisit, situé lui aussi dans l'erg Est du Sahara, a été paraphé avec le consortium Statoil Sigma-Shell exploration. Quant au quatrième contrat, qui concerne le périmètre de Boughezoul, il a été signé avec le groupement Repsol exploration-Shell exploration.