Le PDG d’Airbus Hélicoptères explore le marché algérien
Le PDG d'Airbus Hélicoptères, Guillaume Faury, accompagnera le chef de la diplomatie française Laurent Fabius dans sa visite officielle en Algérie, prévue demain lundi.
« Il existe d'autres projets importants que nous examinons. Je serai accompagné notamment du PDG d'Airbus Hélicoptères. Nous allons voir si une coopération peut être envisagée dans ce domaine. Je le souhaite », a annoncé Fabius dans un entretien à l'AFP.
Airbus Hélicoptères, ex-Eurocopter, est leader mondial des fabricants d’hélicoptères civils. Dans le segment militaire, il figure aussi parmi les plus importants constructeurs. Airbus Hélicoptères a décroché l’année en cours des contrats importants en Chine où il a réussi à vendre plus de 200 hélicoptères.
En Algérie, le constructeur européen n’a pas eu autant de succès. Dans le domaine militaire, le marché civil étant très limité, l’Algérie continue à faire confiance à son fournisseur traditionnel, la Russie. Ce pays a commencé depuis le début de l’année 2014 de livrer un lot de 48 hélicoptères à l’Algérie dans le cadre d’un contrat de 2.7 milliards de dollars. Le contrat, conclu en 2012, comprend en outre la rénovation et la modernisation d’une quarantaine d’hélicoptères de l’armée de l’air algérienne.
Des médias algériens ont rapporté, en avril 2012, qu'Airbus Hélicoptères a proposés de réaliser une usine de montage en Algérie. Le gouvernement aurait décliné l’offre parce qu’Airbus Hélicoptères avait pris part à l’embargo imposé à l’Algérie durant les années 90, en pleine guerre antiterroriste, selon les mêmes sources.
Airbus Hélicoptères est cité dans un scandale de corruption impliquant l’ex-président français, Nicolas Sarkozy, relatif à des « commissions » en marge du contrat de vente de 45 hélicoptères au Kazakhstan pour 2 milliards d’euros.