Journées techniques sur la norme « NA ISO/CEI 17020 » : Disposer d’un processus d’inspection efficient
«L’évaluation de la conformité-Exigence pour le fonctionnement de différents types d’organismes procédant à l’inspection», telle est la thématique qui sera abordée lors de ces journées spécialisées consacrées à la vulgarisation de la norme «NA ISO/CEI 17020».
Organisée par l’Institut algérien de normalisation, dans le cadre de ses activités, cet évènement se déroulera les 17 et 18 février 2015, et vise à «sensibiliser les opérateurs économiques à la norme en question dont la finalité consiste à garantir la confiance, la transparence et les bonnes pratiques en matière d’inspection, en fournissant des exigences harmonisées pour les organismes d’inspection».
Dirigeants, personnels chargés d’assumer des fonctions de responsable qualité, de dirigeant technique, d’inspecteur, ou encore d’auditeur interne au sein des organismes d’inspection et des centres de contrôle technique de construction, de véhicules, contrôle agroalimentaire et des laboratoires sont, en premier lieu, concernés par cette norme, au regard de son importance en matière d’orientation. En fait, l’ISO/CEI 17020, publiée par l’ISO, le 27 février 2012, comporte une série d’exigences en matière de compétences des organismes en charge de missions d’inspection, mais aussi en matière «d’impartialité et de cohérence de leurs activités d’inspection».
À travers cette démarche, l’IANOR entend initier les responsables de l’organisme aux exigences de la norme NA ISO/CEI 17020, dans le souci de sensibiliser l’ensemble des personnels impliqués dans sa mise en œuvre. Il s’agira également d’engager des réflexions quant au déploiement de la norme en question à même de disposer, à terme, «d’un processus d’inspection reconnu au regard de cette norme», précise les organisateurs de ces journées.
Aujourd’hui, plus que jamais, l’Algérie a besoin de poursuivre les efforts pour développer davantage son infrastructure qualité, et consolider son système de normalisation. Dans ce sillage, décideurs et acteurs économiques sont interpellés pour intégrer cette exigence de s’aligner sur les référents internationaux en matière de normes. Néanmoins, si le consensus sur l’impératif d’une veille normative est établi, la problématique reste entière, dès lors qu’il s’agit de mettre en œuvre ces normes.
Et pour cause, un constat officiel ressort, que sur près de 7.500 normes produites, 10% seulement, en moyenne, sont appliquées. Un écart qui renseigne sur les difficultés à opérer cette transition inscrite dans les objectifs du système normatif algérien.
Source : http://www.elmoudjahid.com/
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