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Appui des États-Unis à la diversification de l’économie algérienne

Les États-Unis appuient les efforts du gouvernement algérien pour la diversification de l’économie nationale, laquelle constitue un facteur qui contribue au renforcement de la stabilité dans la région, a déclaré, hier à Alger, un haut responsable américain.

La diversification de l’économie algérienne «est un effort que nous (les États-Unis, ndlr) soutenons fortement, parce qu’elle mènera sûrement, à long terme, à davantage de paix et de stabilité en Algérie, et dans toute la région, comme elle permettra de consolider et d’accroître nos relations économiques», a déclaré le représentant adjoint américain du Commerce, chargé de l’Europe et du Moyen-Orient, Dan Mullaney. M. Mullaney intervenait dans un point de presse organisé au lendemain de la 3e session de l’accord-cadre pour le commerce et l’investissement (Tifa) entre l’Algérie et les États-Unis.

À ce sujet, il a affirmé la volonté des entreprises américaines de saisir davantage les opportunités d’affaires en Algérie, mais tout en souhaitant la levée des contraintes dans l’acte d’investir. Dans ce sens, il a évoqué, notamment la nécessité de lois économiques plus stables et la protection de la propriété intellectuelle. «Un cadre juridique clair et prévisible est une question d’une extrême importance pour les investisseurs.

Ces difficultés peuvent être surmontées à travers un dialogue ouvert qui permettra aux deux pays d’aspirer à un avenir plus brillant» en matière de partenariat. Il a également considéré que cette 3e session de la Tifa avait constitué un «bon démarrage» pour le renforcement des relations d’affaires hors hydrocarbures et le règlement des obstacles qui entravent encore les investissements en Algérie.

À ce propos, il a fait savoir que les discussions bilatérales tenues lors de cette session avaient porté sur l’élimination progressive des obstacles, mais tout en prenant en considération les questions liées à la protection des producteurs algériens. Il a, alors, soutenu que les lois et règlements visant à protéger la production locale, l’environnement, les consommateurs et les travailleurs algériens étaient «légitimes», et même d’une «extrême importance».

Les deux parties sont convenues, a poursuivi M. Mullaney, de travailler en étroite collaboration pour identifier les opportunités d’affaires et les barrières à éliminer. Il a alors affiché son souhait de tenir une nouvelle session de la Tifa dans un an ou dans 18 mois au plus tard. Interrogé sur les secteurs ciblés par les Américains en matière d’investissements en Algérie, il a répondu que les domaines des technologies de pointe, de la santé et de l’agriculture pourraient constituer de grandes potentialités.

Par ailleurs, M. Mullaney a annoncé la visite d’une délégation d’hommes d’affaires américains, en mars prochain, pour examiner les opportunités de partenariat et d’investissement en Algérie. Concernant le processus d’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), il a réitéré la volonté des États-Unis non seulement d’aider le pays à faciliter son accession, mais aussi de lui permettre de tirer pleinement profit de sa qualité de futur membre.