Ali Haddad reçoit Jean-Pierre Raffarin : « Aller ensemble sur des marchés tiers »
« Les entreprises algériennes et françaises ont l’ambition de travailler ensemble, non seulement dans un cadre bilatéral mais surtout pour conquérir ensemble d’autres marchés. » C’est ce qu’a déclaré, dimanche dernier, à Alger, le président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat français, Jean-Pierre Raffarin, à l’issue de sa rencontre avec le président du Forum des chefs d’entreprise (FCE), Ali Haddad. « Ce qui compte aujourd’hui, c’est de faire en sorte que les gens se parlent, se connaissent et travaillent ensemble non seulement d’une manière bilatérale, mais surtout d’aller ensemble sur des marchés tiers », a-t-il affirmé. « Nous avons été très intéressés par la démarche du FCE qui s’intéresse au marché africain qui, au-delà du Sahara, possède des visions de développement », a-t-il souligné.
De ce point de vue, il a indiqué que « nous avons des expériences à croiser, des initiatives à partager ». Jean-Pierre Raffarin, même s’il a reconnu que la mission ne sera pas facile, en raison de la complexité du monde économique, s’est dit confiant et optimiste quant à l’aboutissement de cette nouvelle dynamique et sa concrétisation sur le terrain. « Il y a beaucoup de bonne volonté, beaucoup d’énergie et d’intelligence pour faire avancer les choses », a-t-il fait remarquer.
A propos des relations entre les deux pays, Raffarin a soutenu que la dynamique franco-algérienne est très positive. Il a estimé que le partenariat avec le FCE est aujourd’hui une nécessité. « Il y a une nouvelle dynamique qui s’installe, incarnée par le mouvement entrepreneurial algérien. On peut la conjuguer sur des projets communs », a-t-il souligné.
De son côté, le président du FCE, Ali Haddad, a estimé que les deux parties ont discuté de la meilleure manière de développer l’entreprise algérienne et de son redéploiement vers l’Afrique. Il a affirmé que Raffarin, qu’il a qualifié d’homme dynamique, veut développer davantage les relations de partenariat avec les entreprises algériennes. Le patron du FCE a mis en avant au moins deux secteurs qui pourraient faire l’objet de coopération entre les entreprises des deux pays : l’agriculture et l’industrie automobile.
Source : http://www.horizons-dz.com/
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