L'Algérie contribue de manière «effective» à la réussite du programme «Spring»
L'Algérie a réitéré mercredi son engagement à contribuer de manière
«effective» à la réussite du programme d'appui à la gouvernance économique et
politique «Spring», a indiqué le directeur de la coopération avec l'union
européenne (UE) au ministère des affaires étrangères, Ali MOKRANI.
«Nous réitérons notre engagement à contribuer de manière effective à sa réussite (Spring) et je souhaite que l'atelier d'aujourd'hui puisse sortir avec des conclusions qui viendraient consolider ce qui a été déjà initié», a déclaré M. Mokrani dans une allocution à l'occasion du lancement officiel du programme «Spring». Initié en 2011, le programme «Spring» a pour objectif d'accompagner les pays du voisinage méditerranéen, dont l'Algérie, dans l'amélioration de la gouvernance économique et politique et l'instauration d'un Etat de droit. L'accord relatif au programme a été signé en 2013 par le ministère algérien du Commerce et la Commission européenne. M. Mokrani a ajouté que ce programme venait s'ajouter à d'autres initiés dans le cadre de la mise en oeuvre de l'accord d'association de l'Algérie avec l'UE, qui enregistre sa 10e année, depuis sa mise en œuvre en 2005. Le diplomate algérien a expliqué qu'il s'agissait d'un programme d'une «grande importance», car venant en réponse à une demande du gouvernement algérien, précisant qu'il était destiné au profit de plusieurs institutions nationales, étatiques et non étatiques, notamment dans le but d'«accompagner les réformes engagées par les autorités». «C’est un programme qui touchera plusieurs administrations et qui contient plusieurs activités dont les plus fondamentales, viennent en appui à la modernisation des administrations, de la législation et en appui au renforcement des capacités humaines et managériales en Algérie», a-t-il souligné. M. Mokrani a relevé que l'Algérie «voulait bâtir avec l'UE ce programme de manière globale et diversifiée, mutuellement bénéfique», ajoutant qu'il avait été «mûrement élaboré de concert entre des experts européens et des représentants des institutions algériennes, ainsi que la consultation des acteurs non étatiques». «Cette consultation va se poursuivre aujourd'hui dans le but de réussir sa mise en œuvre et de tirer profit de cette collaboration», a-t-il insisté. «Cette coopération avec l'UE sert à drainer un transfert d'expertises et de connaissances avec comme objectif de permettre aux ressources humaines et aux compétences algériennes de s'approprier la connaissance et d'être en contact avec leurs vis-à-vis européens», a-t-il soutenu. M. Mokrani s'est dit «réjoui» du lancement de ce programme qui «permet d'entamer, de manière effective, la mise en œuvre des actions nombreuses, avec un montant non négligeable de 10 millions d'euro de l'UE, avec évidement, une contribution nationale», a-t-il précisé. Il a indiqué également que la contribution à l'amélioration de la gouvernance politique et économique étaient des «missions nobles nécessitant une haute expertise et un débat qui devrait être fructueux pour permettre des retombées positives de cette contribution européenne». «Je suis certain et confiant que les administrations algériennes sont préparées pour s'approprier ce programme», a-t-il affirmé. Les réformes engagées par l'Algérie représentent un progrès «incontestable» Les réformes «récentes et celles en cours» engagées par l'Algérie, représentent un progrès «incontestable», a indiqué hier, à Alger la représentante de l'Union européenne en Algérie, Manuela Navarro. «En Algérie, les réformes récentes et celles en cours représentent un progrès incontestable et posent les jalons de futures réformes que l'UE encourage et souhaite appuyer», a indiqué Mme Navarro dans une allocution à l'occasion du lancement officiel du programme d'appui à la gouvernance économique et politique «Spring». Initié en 2011, le programme «Spring» a pour objectif d'accompagner les pays du voisinage méditerranéen, dont l'Algérie, dans l'amélioration de la gouvernance économique et politique et l'instauration d'un Etat de droit. L'accord relatif au programme a été signé en 2013 par le ministère algérien du Commerce et la Commission européenne. Mme Navarro, l'UE «est très attachée» aux réformes de la gouvernance, précisant que «notre objectif est d'encourager l'implication de toutes les institutions et des acteurs compétents afin de favoriser un consensus». Elle a rappelé que ce programme «vise à consolider l'Etat de droit, renforcer la participation du citoyen aux processus de développement, à la consécration de l'égalité et à la réduction des disparités». Elle a relevé que ce programme avait pris «du retard», ajoutant que «nous sommes sûrs de le rattraper dans le but d'en réaliser les objectifs qui lui sont assignés».