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Economie algérienne

»  News   »  Publié le 25-06-2015  »  lu [ 654 fois ]

Economie algérienne

Face aux tensions budgétaires, quelles incidences pour l’économie algérienne ?

Un vrai dilemme pour le gouvernement algérien une économie rentière où le cours du Brent a été coté de janvier à juin 2015 entre 60/65 dollars, les fluctuations s’expliquant par la remontée du cours de l’euro étant passé de 1,06 à 1, 14 un dollar et l’once d’or 1 117 dollars, en attenant le retour de l’iran qui risque de bouleverser la carte énergétique, pouvant passer d’ un million de barils/jour actuellement à plus de 3 millions de barils/jour à court terme et à plus de 5 millions de barils/jour à moyen terme.

Dès lors, comment allier restriction des dépenses et croissance économique lorsque l’on sait que ce n’est pas dans des conjonctures économiques aussi défavorables qu’une telle entreprise peut avoir le plus de chances de réussir, objet de cette présente contribution. Dans ce cadre, une loi de Finances complémentaire est prévue fin juin, début juillet qui devrait tenir compte de la baisse drastique du cours du pétrole (le prix du gaz étant indexé) afin d’atténuer les tensions budgétaires et d’éviter surtout l’expérience négative des impacts de la baisse des cours en 1986, dont les effets n’ont eu lieu que vers les années 1990. Cependant, une loi de Finances n’est qu’un document comptable devant à l’avenir l’insérer au sein d‘une vision à moyen et long terme, avec un rôle stratégique de l’Etat régulateur et non propriétaire gestionnaire, tenant compte des nouvelles mutations mondiales et des engagements de l’Algérie d’aller vers une économie ouverte, ne signifiant pas anarchie mais une économie de marché maîtrisée. 1. Quelle est l’évolution de la structure de la balance commerciale et de la balance des paiements 2014/mai 2015 tenant compte du taux d’inflation et de l’évolution des taux de change. Ainsi le taux de change pour un euro en 2001 était de 69,20 dinars et 77,26 dinars un dollar ; en 2012, 102 dinars pour l’euro et 77 dinars pour le dollar ; en 2013, 105 dinars pour un euro et 79 dinars pour un dollar, ayant été coté le 24 juin 2015 à 111,25 dinars un euro, et 99,38 dinars un dollar avec un écart sur le marché parallèle plus de 160 dinars un euro. Les importations de biens, à prix courants, sont évaluées à 39, 294 milliards de dollars en 2009 au moment de la loi de finances complémentaire instaurant le crédit documentaire le CREDOC et la règle des 49/51% 40,472 en 2010 ; 46, 453 en 2011 ; 47,490 en 2012 ; 55,028 en 2013 et 58,330 en 2014. Le taux d’intégration des entreprises publiques et privées ne dépassant pas 15%, fonctionnant en majorité avec de la matière première importée, les biens intermédiaires sont passées de 17,423 milliards de dollars en 2012, à 17,536 en 2013 et à 17,475 milliards de dollars en 2014. Mais il y a lieu outre les importations de biens analysés précédemment, d’inclure des importations de services, en majorité appel aux bureaux d’études étrangers dont plus de 70% proviennent de Sonatrach/Sonelgaz et du BTPH. Ainsi selon la banque d‘Algérie les services, ont représentés en 2013 10,77 milliards de dollars donnant un total des importations de biens et services de 65,76 milliards de dollars et en 2014 11,70 milliards de dollars avec un total d’importation de biens et services de 71,14 milliards de dollars. Ce sont les sorties de devises sans les transferts légaux de capitaux des firmes étangères. Cela traduit la faiblesse pour ne pas dire l’inexistence de bureaux d’études pluridisciplinaires complexes dans la majorité des secteurs sans lesquels aucun développement fiable à terme ne peut se réaliser renvoyant à la ressource essentielle dans tout pays qui est la ressource humaine. Pour la banque d’Algérie dans son rapport officiel, repris par le FMI, les exportations d’hydrocarbures ont été de 63,66 milliards de dollars en 2013 , 58,34 en 2014, et durant les Ainsi le solde de la balance commerciale a été de 24,376 en 2012 ; de 9,946 en 2013 et seulement de 4,626 en 2014 en n’oubliant pas que le cours moyen entre le premier semestre (plus de 105 dollars le baril, le prix de cession du gaz étant indexé sur celui du pétrole) et le second semestre a été selon la banque mondiale de plus de 85 dollars. Cependant, la balance commerciale ne couvre que les biens, les services. Aussi la balance des paiements est le document de référence qui permet de quantifier la solidité économique et financière d’un pays. Si l’on prend les données de la banque d’Algérie pour seulement 2013/2014 les revenus des services facteurs nets sont négatifs moins de 4,52 milliards de dollars pour 2013 et 4,88 milliards de dollars pour 2014. La balance courante accuse un solde positif d’un milliard de dollars en 2013 mais un solide négatif de 9,11 milliards de dollars fin 2014. Le solde global de la balance des paiements a été de 130 millions de dollars en 2013 et négatif de 5,88 milliards de dollars fin 2014. De janvier à fin mai 2015, selon les statistiques douanières, les six principaux clients de l'Algérie ont été l'Espagne (643 millions usd), les Pays-Bas (497 millions usd), l'Italie (419 millions usd), la France (399 millions usd) et la Grande-Bretagne (384 millions usd). Les exportations ont atteint près de 3,25 mds usd contre 5,6 mds usd au même mois de 2014 (-une baisse de 42,05%, tandis que les importations se sont chiffrées à 4,53 mds usd contre 5,54 mds usd une baisse de 18,23%). Les exportations des hydrocarbures durant les cinq premiers mois de 2015 ont été de 2,94 mds usd contre 5,44 mds usd en 2014 soit une baisse de 45,85%. Les exportations hors hydrocarbures – marginales représentent 6,48% du volume global des exportations, soit 1,03 milliard usd étant constitué du groupe demi-produits avec 850 millions usd avec plus de 13,17%, les biens alimentaires avec 135 millions usd avec moins de 10,62%, les produits bruts avec 39 millions usd , moins 15,68%, les biens d'équipements industriels avec 6 millions usd, moins de 6,33% et les biens de consommation non alimentaires avec 4 millions usd, moins 15,33%. Quant aux importations, les biens d'équipements agricoles ont augmenté de près de 22% pour un montant de 314 millions usd, avec une importante baisse du groupe des énergies et lubrifiants a de 44,7% pour 748 millions usd, les produits bruts, une baisse de 18,36% pour 696 millions usd, les biens de consommation non alimentaires, une baisse de 19,75% avec 3,61 mds usd , les demi-produits une baisse de 8,6% pour 5,09 mds usd et les biens d'équipements industriels, une baisse de 0,81% pour 7,56 mds usd.

 En attendant e voir si cette baisse se confirme durant toute l’année 2015, sans avoir de répercussion sur l’économie nationale et donc sur le niveau de l’emploi, du fait que 70% des besoins des entreprises publiques et privées dont le taux d’intégration ne dépasse pas 15% et des besoins des, ménages , ce qui voudrait dire qu’il y ait eu surfacturation excessive en cas de non répercussion, donc des fuites illégaux de capitaux via la rente des hydrocarbures, durant les cinq premiers mois de l'année 2015, par rapport à la même période de 2014, la balance commerciale a enregistré un déficit de 6,38 milliards de dollars durant les cinq premiers mois de l'année 2015, contre un excédent de près de 3,44 milliards de dollars selon les Douanes algériennes. Plus précisément, les exportations ont assuré la couverture des importations à hauteur de 71% durant les cinq premiers mois de 2015 contre 114% à la même période. 2.-Quels sont les impacts sur les réserves de change et le fonds de régulation des recettes ? La société des hydrocarbures ne créant pas de richesses ou du moins très peu, elle transforme un stock physique en stock monétaire (champ de l’entreprise) ou contribue à avoir des réserves de change qui, du fait de la faiblesse de capacité d’absorption, sont placées à l’étranger (environ 83%). Ainsi, les recettes de Sonatrach ayant été entre 2000/2014 de plus de 760 milliards de dollars et plus de 580 milliards de dollars d’importation, la différence est les réserves de change actuelles. Les réserves de change étaient de 193,3 milliards de dollars à fin juin 2014, à 185,273 milliards de dollars à fin septembre 2014 et de 178,9 milliards de dollars à la fin décembre 2014, soit 15,6 milliards de dollars de moins que les 193,3 milliards de dollars enregistrés fin juin 2014. Et selon les données récentes au 31 mars 2015, les réserves de change s’établissent à environ 160 milliards de dollars. Cela s’explique par la cadence des importations de biens et services, la chute du cours du pétrole et également de la dévalorisation monétaire d’une partie des placements effectués en euros du fait de sa dépréciation par rapport au dollar. Ces réserves, non compris les 173 tonnes d’or d’une valeur monétaire d’environ 7 milliards de dollars au cours actuel, incluent le quote-part au Fonds monétaire international de 1,96 md de DTS (près de 3 milliards de dollars), s’ajoutant à la décision de l’Algérie en octobre 2012 de participer à l’emprunt lancé par le FMI avec un montant de 5 milliards de dollars. Ces placements des réserves de change à l’étranger tant en bons de trésor américains, en obligations européennes et dans des banques privées internationales cotées dites AAA , le rendement a été de 4,60 en 2010, de 4,45 milliards de dollars en 2011 et pour 2013 selon le gouverneur 3,155 milliards de dollars en 2013, reflétant un taux de rentabilité de 1,66% . Qu’en est-il de l’impact sur le niveau du fonds de régulation des recettes qu’il s’agit de ne pas confondre avec les réserves de change ? Le fonds de régulation des recettes résulte de la différence entre le prix de vente moyen annuel des hydrocarbures et le plancher de la loi de finances de 37 dollars, le premier étant géré par la banque d’Algérie et le second par le trésor. C’est la reconversion de la devise hydrocarbures en dinars algérien. De ce fait, un dérapage du dinar de 10 à 15% gonfle artificiellement le fonds de régulation des recettes de 10 à 15%. Il en est de même des importations en euros reconvertis en dinars au niveau de la douane où les taxes douanières se calculent en référence au dinar. De ce fait un dérapage du dinar tant par rapport à l’euro que par rapport au dollar gonfle la fiscalité hydrocarbures et ordinaires voilant la réalité du déficit budgétaire. A fin 2014, les avoirs du FRR s'étaient établis, après prélèvements, à 4.408,4 mds de DA contre 5.563,5 mds de DA à fin 2013, soit au cours de 95 dinars un dollar, 47 milliards de dollars, en signalant que loi de Finances 2015 paradoxe, a été établi sur la base d’un cours de 79 dinars un dollar. La loi des Finances 2015 prévoit un déficit budgétaire de 4.173,3 mds de dinars, au cours de 95 dinars un dollars 44 milliards de dollars. Or, le budget de fonctionnement et d’équipement réuni selon la banque mondiale ne peut se réaliser que sur la base d’un cours de 115/120 dollars (37 dollars étant un artifice comptable).




Source : http://www.lnr-dz.com/


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