Terramin Australia a publié, mercredi dernier, les résultats d’une étude d’optimisation qui a abouti à la revue à la hausse des taux de production prévus à la mine de zinc/plomb de Tala Hamza, dans la wilaya de Béjaïa, une des plus importantes au monde.
L’étude a identifié le potentiel d’inclure dans la production 8 millions de tonnes supplémentaires de ressources, soit une augmentation de pas loin de 30% du volume déclaré de la réserve de la mine.
Les Australiens de Terramin, qui détiennent 65% du projet de zinc de Tala Hamza, ont ainsi revu à la hausse la production projetée annuellement en passant de 1,32 million à 2 millions de tonnes. Toutefois, la durée de vie du projet passe de 21 à 19 ans, a souligné Richard Taylor, le P-dg. C’est dire donc si Terramin reprend son envol en Algérie après maintes péripéties qui, notamment, ont failli voir les Australiens se désengager en vendant leurs parts de la joint-venture Western Mediterranean Zinc, il y a un peu plus de six ans, avec, en sus, un recours à l’arbitrage international engagé contre ses partenaires algériens, l’Entreprise nationale des produits miniers non ferreux & des substances utiles (ENOF) et l’Office de recherche géologique et minière (ORGM), détenteurs respectivement de 32,5% et 2,5% des titres de participation.
C’est donc une nouvelle vie qu’entame la joint-venture après plusieurs années pour, enfin, faire de ce gigantesque projet un des dix plus importants au monde et appelé à fournir en zinc et concentré, peu polluants, aux fonderies européennes, entre autres.
Azedine Maktour