Le groupe italien Fimer va procéder à la construction de
systèmes photovoltaïques en Algérie. Le géant mondial vient de signer un
accord avec le groupe public algérien Elec El Djazair à cet effet. Le
protocole d'accord entre les deux parties « prévoit un programme de
collaboration structuré, qui comprend la production et la mise en
service de la centrale électrique Inverter pour la mise en œuvre du
programme décennal de développement de l'énergie solaire lancé par
gouvernement en mars dernier », indique la société italienne dans un communiqué.
Ce
programme auquel fait allusion le document, s'inscrit dans le cadre du
plan national du développement des énergies renouvelables du
gouvernement algérien. Selon les sources citées par la presse locale, il
prévoit l'installation de 22.000 mégawatts dans les 10 à 12 prochaines
années. Sur cette production, 13.500 mégawatts seront d'origine solaire
photovoltaïque et une première tranche de 4.000 mégawatts sera lancée
dans les prochaines années pour un investissement de 4 à 5 milliards de
dollars. Le projet est conduit par le groupe public algérien Elec El
Djazair qui regroupe 19 filiales et 5 entreprises en participation
minoritaire, dont les spécialités sont la production et la
commercialisation de produits électroniques, électro-domestiques,
électriques et de télécommunication. Elles sont également dotées d'un
large réseau commercial pour couvrir tout le territoire national
algérien.
Conquérir l'Afrique
Ce
contrat décroché fait des heureux en Italie. Pour le géant mondial
spécialiste dans la production électrique et d'onduleurs pour systèmes
photovoltaïques à grande échelle et des produits de soudure industriels,
cet accord avec Elec El Djazair constitue une étape très importante
pour s'imposer dans la région d'Afrique du Nord mais aussi dans le reste
du Continent. Cet accord permettra à « notre groupe de devenir un leader de référence pour l'ensemble du programme d'énergie solaire en Algérie », a ajouté Ambrogio Carzaniga, le président de Fimer.
Rappelons
que le groupe italien est déjà présent dans d'autres pays du continent
africain, avec ses propres produits et sociétés indirectement contrôlés
en Egypte, Zambie, Congo Brazzaville, par exemple