23e foire de la production national

Du 24 au 30 décembre : Le label algérien à l’honneur

Plus que quelques jours nous séparent de la 23e édition de la Foire de la production algérienne, qui se déroulera du 24 au 30 décembre courant au Palais des expositions de la Safex (Pins maritimes). Il s’agit en fait d’un rendez-vous phare de l’économie nationale, très attendu par les nombreux opérateurs économiques algériens désireux de faire connaître davantage et de faire valoir leurs produits sur le marché.

Les produits industriels de grande consommation seront regroupés à la faveur de cette foire de la production algérienne et un grand nombre d’entreprises, publiques et privées, de secteurs économiques divers, prendront part à cette manifestation qualifiée à juste titre de «carrefour de savoir-faire algérien».

De la PMI aux grands groupes nationaux, ils seront, en fait, pas moins de 250 producteurs algériens à se réunir à la foire de la production algérienne, du 24 au 30 décembre 2014, autour de six secteurs d’activités. Tous devront proposer des offres  riches et diversifiées pour répondre aux besoins du consommateur.

Les secteurs de l’agroalimentaire, des industries manufacturières, de l’énergie et de la chimie et pétrochimie, des industries électriques et électroniques, la mécanique, la sidérurgie et la métallurgie et des services y seront représentés. Les produits exposés et mis en relief au cours de cette manifestation sont à 100% algériens. Il s’agira, notamment, des cafés, des boissons et jus, de la confiserie, des eaux minérales, des produits laitiers et conserveries.

Il y aura également des mobiliers domestiques et bureautiques, des mobiliers métalliques, les textiles, le cuir et le prêt-à-porter, du linge de maison, des produits de décoration et des bijoux traditionnels. En ce qui concerne le secteur de l’énergie, de la chimie et de la pétrochimie, on trouvera des produits dérivés des hydrocarbures, des peintures, des produits d’hygiène et d’entretien, des emballages, les cosmétiques, des produits issus de la transformation des plastiques et des caoutchoucs et des produits pharmaceutiques.

Les visiteurs qui sillonneront les stands de cette 23e Foire de la production nationale vont pouvoir également avoir la latitude de choisir leurs articles électroménagers ainsi que les différents accessoires électriques,  équipements électroniques, matériels frigorifiques, appareils de chauffage et de cuisson… À retenir, le BTP, la mécanique industrielle et le machinisme agricole y seront aussi représentés au même titre que les services.

Les participants présenteront à la faveur de ce rendez-vous phare, leurs dernières innovations.
Aussi, tout en démontrant leur savoir-faire, ils saisiront cette opportunité, notamment pour renforcer leurs réseaux d’affaires mais également pour élargir leurs portefeuilles-clients. Ce sera aussi l’espace idéal en vue de consolider aussi leurs chaînes de distributions.

Cette 23e édition qui s’intéressera de près à la problématique de la croissance dans le sillage de la nouvelle politique industrielle, devra ainsi mettre l’accent sur l’impératif de l’émergence d’une production nationale basée sur la réhabilitation du tissu industriel national ; une priorité des pouvoirs publics retenue dans le cadre de la politique de substitution à la rente des hydrocarbures.

Il faut dire que si les exportations hors hydrocarbures se sont améliorées par rapport au rythme trimestriel de l’année 2013, celles-ci demeurent, toutefois, en deçà du potentiel réel de l’économie nationale. À relever, également, dans ce même ordre d’idées, les statistiques du CNIS pour le premier trimestre de 2014 indiquent que nos exportations en hydrocarbures ont constitué 95,59% du volume global des exportations algériennes, en baisse de 6,81%, par rapport à la même période de 2013. En somme, les exportations hors hydrocarbures restent toujours «faibles», malgré une évolution de plus de 15% durant les trois premiers mois de cette année, pour une valeur globale de 725 millions de dollars, selon cette même source.

Aussi, économistes et experts mettent en exergue cette nécessité, voire cette urgence d’aller vers des actions «concrètes aux fins de modérer la facture de nos importations et inciter les entreprises à s’inscrire dans un objectif d’exportation». Pour rappel, la précédente édition qui était placée sur le thème «L'industrie algérienne : les défis de la relance», avait réuni quelque 200 exposants dont 65 entreprises publiques et 140 entreprises privées, activant notamment dans les industries mécaniques, électriques et électroniques, chimiques et agroalimentaires.