Partenariat économique

Colloque algéro-français les 22 et 33 janvier

Lyon et Montpellier abriteront les 22 et 23 janvier prochain, un colloque sur le partenariat économique algéro-français. Une opportunité qui permettra aux acteurs économiques des deux pays de se donner un second souffle à la coopération pour faire face à une conjoncture difficile, en ces temps de crise. Au vu de l’importance de ce colloque, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) a invité, sur son site web, les entreprises algériennes à prendre part à ce  rendez-vous. Ce colloque, peut-on lire, « constituera l’occasion pour les participants de découvrir les opportunités d’investissements en Algérie. » De leur côté, les organisateurs ont relevé que cet événement économique permettra d’enrichir les relations entre les petites et moyennes entreprises.

Aussi, il y a lieu de souligner que cette manifestation s’inscrit, d’une part, dans le cadre d’une dynamique d’échanges entre les établissements économiques algéro-français. D’autre part, il est question d’organiser des missions économiques régulières entre les deux pays. S’agissant de la France, l’objectif est  d’œuvrer à consolider sa part de marché en Algérie, de développer la co-localisation et la co-construction. Les relations économiques entre l’Algérie et les pays étrangers ont connu ces dernières années un dynamisme certain. Plusieurs manifestations et rencontres d’affaires se sont tenues lors de l’année en cours. D’autres sont déjà programmées pour l’année 2015.

Par ailleurs il y a lieu de préciser en termes de chiffres que selon le site « France diplomatie », les échanges commerciaux entre l’Algérie  et la France ont été multipliés par trois en douze ans, dépassant les 10 Mds € en 2010. En 2013, les  exportations à destination de l’Algérie se sont élevées à 5,9 Mds €. La France est le premier investisseur hors hydrocarbures avec une présence très diversifiée. Le volume des IDE français en Algérie a atteint 1,94 Md € fin 2012. En 2013, environ 450 entreprises et entrepreneurs français étaient implantés en Algérie, employant près de 40.000 salariés (100.000 emplois indirects). La France est toujours le 4e client de l’Algérie en 2013, après l’Espagne, l’Italie et la Grande-Bretagne.