Rénovation des réseaux sur 23 sites
Des travaux de rénovation de réseaux d’eau potable de 23 sites de Batna, devront être entamés à partir d'aujourd'hui. Cette opération d’envergure entre dans le cadre d’un vaste programme d’amélioration urbaine pour lequel une enveloppe de 210 milliards de centimes vient d’être dégagée. C’est la première fois que la ville de Batna bénéficie d’une enveloppe aussi importante et tout le monde souhaite que les travaux ayant été confiées à des entreprises soient effectués convenablement. Au moins 200 kilomètres de nouvelles canalisations prendront la place des anciennes avec un intérêt accordé aux anciens quartiers.
Le problème de la vétusté des réseaux d’eau potables et des canalisations d’assainissements, se sont toujours posés non seulement à Batna-ville mais aussi à Barika, Aïn Touta, N’gaous, Merouana, Arris et ailleurs. Un bureau d’études français Safeg a été, chargé d’émettre il y a quelques années de cela, à établir un diagnostic sur les réseaux d’AEP après le passage au courant de l’année 2005, d’une commission nationale de la santé publique s’est déplacée à Batna pour s’enquérir sur des cas de typhoïde enregistrés dans le quartier de Zemala, celui de Fezazna, au niveau du terrain Zedam et une partie de Bouakeul où au total 157 cas de typhoïde ont été confirmés. L’enquête menée a permis de déterminer que les réseaux d’AEP et d’assainissement ne sont pas conformes et qu’ils présentent des microfissures avancées qui peuvent causer à n’importe quel moment telle ou telle redoutable maladie à transmission hydrique pour ne citer que la typhoïde ou le choléra.
Outre le volet, il y a d’autres problèmes causés par la vétusté des réseaux d’eau potable à titre particulier. Ainsi et sur les 25.000 mètres cubes d’eau potable, produits chaque jour dans la capitale des Aurès, Batna-ville, quelque 5000 m3 se perdent dans la nature avant d’arriver dans les robinets. Ce sont pas moins de 1 million 800.000 m3 d’eau potable, qui sont comptabilisés en tant que perte chaque année. Du côté financier, comme étant un manque à gagner relativement préjudiciable pour le chiffre d’affaires de l’entreprise chargée de la gestion des eaux à savoir l’Algérienne des eaux (ADE) . Cette déperdition, qui déséquilibre la distribution du liquide précieux aux citoyens de divers quartiers, relève aussi des dégâts causés aux conduites principales lors de travaux souterrains, sans oublier les piquages illicites qui sont toujours d’actualité surtout au niveau des quartiers périphériques de la ville de Batna.