Pour les observateurs, et les experts, il est certain, que la situation ne peut être que meilleure. Car ils considèrent qu’en matière de gestion et de comptabilité, nous avons touché le fonds « bien sur que l’année 2018 ne peut être que meilleur, vu que le baril est au dessus de 50 dollars, et qu’Ouyahia croit que cela va rester éternellement. Mais la vraie question, c’est que cette année va être meilleure pour qui ? »Nous livre l’expert financier Ferhat Ait Ali.
Ce dernier explique « c’est normal, que les bilans soient positifs et corrects, quand on fait des calculs d’épicier qui ne sont basés que sur la hausse des prix du pétrole, pour réduire les déficits, car il ne pourra pas les éliminer. Ceci étant, ces derniers vont être réduits de facto, à partir du moment où les recettes fiscales hydrocarbures vont augmenter, à peu prés de 6 milliards de dinars, il faut savoir que les déficits vont se réduire d’autant. En réalité le déficit de 2200 milliards de dinars, va descendre à 1600 milliards de dinars. Alors ce qu’il appelle réussite, pour nous c’est une calamité ».
Pour nos interlocuteurs, le vrai danger ne vient pas de la crise pétrolière, mais de la façon dont on l’aborde, des mesures prises pour la gérer, et surtout de celles qui devaient être prises. Ils considèrent avec amertume, que devant l’annonce d’une année meilleure, il y’ a surtout, le recul d’une échéance, synonyme de faillite intégrale
source :https://www.algerie-eco.com/2018/04/15/ferhat-ait-ali-bien-sur-que-lannee-2018-ne-peut-etre-que-meil...