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Pêche et ressources halieutiques

»  News   »  Publié le 08-05-2011  »  lu [ 1896 fois ]

Pêche et ressources halieutiques

Les investissements orientés vers l'aquaculture
     
     
Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Abdallah Khenafou, a appelé, lors d'une visite qu'il a effectuée mercredi dernier dans la wilaya d'Annaba, les professionnels du secteur à investir davantage dans l'aquaculture. Il s'agit, a-t-il dit, d'une activité d'avenir dont les nouveaux systèmes de production permettent de développer les produits de pêche et de renforcer la sécurité alimentaire. Présidant l'ouverture d'un séminaire régional sur l'investissement dans l'aquaculture, organisé à l'école de Formation Technique de Pêche, M. Khenafou a indiqué que les objectifs de cette filière qui produit annuellement 3 000 tonnes portent sur la production, d'ici à 2025, de 53 000 tonnes. Dans l'ensemble, il est utile de souligner que l'aquaculture, activité récente au Maghreb, puise néanmoins ses racines à près d'un siècle dans la région. Restreinte initialement au domaine continental, l'activité s'est étendue au milieu saumâtre et marin. Bien que les acquis soient sensiblement différents d'un pays à l'autre, en raison de conditions hydro-biologiques locales difficilement comparables, à l'exception d'une baisse de la pluviométrie qui a touché l'ensemble du bassin sud méditerranéen, la dynamique aquacole provient d'une même motivation de compensation des baisses de captures des produits de la pêche. La création d'un ministère chargé spécifiquement des questions halieutiques, aquaculture comprise, atteste de l'intérêt des décideurs.

 Légitimement confrontée à des problèmes technico-économiques dans cette phase initiale, l'aquaculture n'a pas encore intégré les aspects environnementaux qui risquent de dominer rapidement les préoccupations des gestionnaires, aussi bien pour des raisons de bonne gouvernance que de réduction des sites disponibles, à l'image des autres pays méditerranéens qui ont décollé en aquaculture voilà à peine 20 ans, et qui se trouvent déjà freinés dans leur développement par la question de la qualité environnementale des sites exploités. Les expérimentations et pratiques capitalisées dénotent d'un vécu qui peut servir de socle à la croissance incontournable que connaîtra l'élevage des espèces aquatiques. La Tunisie produit des poissons marins et des coquillages, tout comme le Maroc qui élève aussi espèces piscicoles dulcicoles, chaque pays ayant développé son potentiel naturel. En Algérie, les réalisations sont moins significatives, résumées à des opérations de repeuplement des plans d'eau continentaux avec des alevins de poissons dulcicoles, importés le plus souvent, ainsi que de coquillages placés en grossissement au niveau du seul site lagunaire d'Algérie, où se pratiquent concomitamment des opérations de pêche des espèces de milieux saumâtres.

 Le potentiel aquacole algérien couvre deux domaines distincts. Dans celui de la pisciculture continentale, les barrages essentiellement, l'ensemble des réalisations s'est articulé autour de la station hydro-biologique du Mazafran, véritable centre expérimental où se sont déroulés des travaux animés par des équipes provenant de divers pays. Les poissons concernent surtout des espèces allochtones phytophages ou planctonophages, excepté des tentatives d'acclimatation de deux ou trois carnassiers. Dans le domaine marin, les premières tentatives, limitées aux travaux menés au lac Mellah, seule lagune du littoral algérien, ont porté sur l'élevage conchylicole. Un projet public d'écloserie de loup et dorade a n'a pu être réalisé et a été abandonné, remplacé par un second au cap Djinet. Les nouvelles technologies et la possibilité de procéder à des installations en mer a relancé l'intérêt des promoteurs pour des projets privés, en pisciculture marine et en conchyliculture. Enfin, des actions ponctuelles lancées depuis plus de 10 ans, reviennent de manière redondante, selon la conjoncture et les sollicitations externes ; il s'agit en particulier d'un projet d'exploitation d'Artemia des chotts et sebkhas du sud proche (Atlas Saharien). Dans ce cadre caractérisé par une faible activité jusqu'à présent, l'impact de l'aquaculture sur l'environnement ne saurait présenter un danger imminent, même si des incidents ont déjà eu lieu, appelant à la plus extrême des prudences. Ce risque est indissociable de la praxis quand elle est menée en milieu ouvert, cas surtout de l'aquaculture continentale, extensive, semi-intensive ou intensive.


 
Source : http://www.lemaghrebdz.com/


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